RETOUR DE CUBA
C'est difficile de parler de ce pays quand on y est resté que 10 jours. Mais on avait choisi de louer une voiture et ainsi de pouvoir aller un peu où on voulait. Oui, c'est un pays totalitaire, et les avis des voyageurs sont sûrement très partagés, avant de partir ceux qui m'en avait dit du bien y étaient allés quant à ceux qui m'en on dit du mal ne connaissaient pas Cuba.
C'est aussi pour ça que je voulais me rendre compte par moi même. C'est un pays superbe sous le soleil . Des habitants dont l'hospitalité pourrait nous servir de modèle, une architecture coloniale espagnole de toute beauté. Les bâtiments sont en mauvais état, mais de gros efforts sont faits pour les restaurer et les moyens manquent.
On m'avait parlé de la misère qui y régnait. Je n'ai pas eu cette impression. Les cubains manquent à peu près de tout mais je n'ai pas vu de mendiants, ni de gosses qui réclament comme dans les pays du maghreb. Cuba est un pays pauvre mais paradoxalement personne ne dort dans la rue comme en France. La police est présente, mais beaucoup moins que chez nous et l'insécurité est quasi inexistante. Leur système de santé est également surement le meilleur au monde.
Et les voitures ! Ford, Buick, Studebaker, Chevrolet des années cinquante, il y en a partout, c'est comme la musique ! omniprésente dans les cafés mais aussi dans la rue, tout le monde chante ou danse. Je ne m'étendrait pas sur le rhum et les cigares qu'on a le droit de fumer ! (en France c'est fini) Le Che également, partout, c'est une icône, vénérée par les anciens mais aussi par les jeunes.
Les villes, La Havane bien sur mais aussi Trinidad ou Santa Clara ainsi que Cienfuegos. Il y a en plein d'autres à découvrir donc il faudra absolument y retourner. Les plages aussi sont de toute beauté.
Aucun panneau publicitaire, aucune affiche vantant les lessives , les fringues ou les bagnoles, c'est reposant de ne plus voir ces verrues défigurant nos villes françaises. Bien sur il y a quelques panneaux de propagande politique, mais rien à voir avec le matraquage que l'on subit chez nous.
Le problème c'était la langue, je ne parle pas l'espagnol et les cubains s'ils parlent anglais c'est avec l'accent de chez eux, donc quelques bons moments de rigolade.
C'est pas facile de choisir quelques photos, j'en ai tellement...
En définitive, un voyage réussi, je n'ai plus qu'une envie : y retourner rapidement.